mardi 1 mars 2011

MES PISTES POUR LE CAREME 2011


l'abbé Poka Jean-Hugues et moi un ami d enfance et aussi un compagnons spirituel

En ce qui me concerne cette année 2011, en dehors de quelques points qui releves de mon initmité spirituelle avec mon accompagnateur, je peux partage ces trois points sur lequel j'ai mis un accent particulier

-Plus de confiance en Dieu

- Plus de foi de d'abandon total en Dieu

-Plus de partage avec l'inconnu.

pour cela, chaque matin je ferais le chemin de croix sur mon lit. Chaque semaine, je prendrais deux jours de jeûnes( le mardi et le vendredi) pour partager mon peu de ressources avec toutes ses personnes qui souffrent de faim dans le monde, à la fin du carême j'offrirais à une personne ou à un orphelinat où à une personne dans le plus de besoin que moi la valeur de tous mes repas de jeûne durant quarante jours( qu'importe la valeur pour moi même malade c'est un devoir de partager). Même sur mon fauteuil J'irais faire un pèlerinage à la grotte Mariale à doumelong le samedi 19 mars .

chaque matin à 4H , 15H ET 22H vous pouvez entrer en communion de prière avec moi, nous pourrions échanger les intentions et surtout prier avec le pape sous le théme:

« Ensevelis avec le Christ lors du Baptême, vous en êtes aussi ressuscités avec lui » (Cf. Col 2, 12)

CEPENDANT MOI JE VOUS PROPOSE CECI CAR EN MATIÈRE DE FOI, C 'es chacun selon ses forces et son charisme:

Je ne vous demanderais pas des longues heures de prières

Je ne vous demanderais pas des actions spectaculaires de charité

Je ne vous demanderais pas de longs discours

Je voudrais seulement vous demandez une seul chose : 5 min de votre temps chaque jours, pour communiquer avec Dieu, juste 5 min pas plus, mais 5 min vrai, 5 min de profonde concentration pour Dieu.

Aujourd’hui vous appartient, c’est avez de faire le choix de le rendre meilleur que hier.

Demain ne vous appartient pas et peut être vous ne verrez jamais demain.

Hier est déjà passé, mais hier peut encore vous instruis sur vos erreurs d’aujourd’hui.

Dieu ne veut pas vous condamner, il vous aime. Son amour est gratuit. Il vous accorde son pardon pour vos fautes, n’ayez ni peur ni honte de revenir vers lui, ne dites plus « Mon cas est grave, on ne peut plus rien faire pour moi » « j’ai honte, laisse moi tranquille » « je veux mourir »

Dieu est à la porte de votre cœur, il frappe, ouvrez sans crainte laissez lui la possibilité d ‘écrire une nouvelle page de vie avec vous.

Voici ce que je vous propose

Le matin au réveil

Restez assis sur lit, bref choisissez une position agréable. Ce qui est important pour Dieu, c’est la pureté de l’intention et la foi.

Faite votre signe de croix et dite ceci au Seigneur

Merci mon Dieu de m’avoir permit de voir le jour.

Merci d’avoir veillé sur le sommeil de ta créature.

Stp mon Dieu, donne moi en ce jour :

Un cœur pure pour accueillir chaque événements comme un rendez vous avec toi,

Des yeux pour voir la souffrance de mes frères,

Des oreilles pour entendre les cris que les gens poussent vers toi,

Des pieds pour allé soulager ceux qui souffrent,

Des mains pour partager le peu que mes poches auront amassés

Merci seigneur car tu es bon.

Merci d’avoir d’avance exaucé mes prières

A midi ou bien A 15H

Dis seulement cette phrase avec foi ceci. Qu’importe où tu te trouves, fermes juste les yeux pendant quelques secondes et fais le

« Jésus j’ai confiance en toi »

Le soir avant de coucher

Disons ensemble. Nb : chacun peut adapter selon sa situation

Merci seigneur pour cette journée qui s’achève.

Seigneur je voudrais D’abord te rendre grâce car tu me permets de voir de nouveaux ma maison en ce soir.

Au moment où je m’apprête à me coucher je prends conscience que quelqu’un d’autre n’a pas eu cette même chance que moi. Et moi qu’elle a été mon mérite pour voir rentré chez moi ce soir :

Est-ce au nom de la beauté ? Est-ce au nom de mon argent ? Est-ce au nom de mon intelligence ? Non je pense que ce n ‘est ni l’un ni l’autre. je suis conscient que je ne suis pas le nombril du monde. ce qui semble être prodigieux chez mois peut –être vanité chez l’autre. OH Seigneur merci pour cette grâce que tu m’accordes : celle de pouvoir respirer encore ce soir.

Seigneur je voudrais Ensuite te demander pardon pour tous les moments de cette journée où j’ai encore recommence avec mes mauvaises habitudes ou ces moments où j’ai refusé de te voir a travers mes frères. Où mon cœur s’est endurcir refusant d’aimer, gardant rancune, détestant pour rien, refusant le pardon de l’autre, où mes poches se sont fermées avec mille cadenas considérant que mon argent m ‘appartient qu’a moi seul, refusant de soulager de partager, où mes mains on refusés la demande d ‘aide de celui qui avait trébuché et qui demandait du soutien pour se relever, où mes yeux se sont détournés du regard de la veuve qui pleurait , de l orphelin qui avait faim, de mon voisin endetté, de ma voisine trompée par son époux, de mon amie violentée, de mon collègue humilié, où mes oreilles se sont bouchés aux cris de douleur des uns et des autres. Pardon seigneur je croyais que tu te trouvais au ciel et pourtant tu étais prés de moi, dans mon voisin, dans mes amis, dans mes parents, dans l’inconnu.

Je croyais que pour te rencontrer il fallait seulement chercher les misérables à des milliers de pas de chez moi. Et pourtant ils étaient tous prés de moi, mais mon orgueil, ma prétention, ma jalousie, ma haine, ma luxure, mon sens élevé de la gourmandise, mon avarisme, m’ont empêché de te voir à mes côté. OH Seigneur accorde moi ton pardon.

Seigneur ,enfin je voudrais te demander la faveur spéciale pour bien dormir ce soir, je voudrais de demander la grâce pour que demain je ne fasse plus les mêmes erreurs ; je voudrais te confier ma situation de sans papier , le dossier universitaire de mes amis, la santé fragile de mon papa, l’ âme de la maman de mon voisin décédée, la situation dramatique d’un de mes collègues asphyxié par les dettes, accumulé par des problèmes de familles et de santé ; oh seigneur pour toutes ces personnes qui souffrent prend en soins dés lors que moi je ne pourrais rien faire à part prier. Je te confie aussi tous mes projets personnels.

Merci Seigneur pour ton amour sur moi.

Avez-vous vraiment le temps ?


Avez-vous vraiment le temps ?

Lisez cette histoire svp:

Je me suis agenouillé pour prier mais pas pour longtemps. J'avais trop de choses à faire. Je devais me dépêcher et arriver au travail car le salaire en dépendait. Donc je me suis agenouillé et j'ai dit une prière pressée, ensuite j'ai sauté sur mes pieds. Mon devoir de chrétien c'était fait maintenant. Mon âme pouvait reposer tranquillement.

Tout au long de la journée je n'avais pas le temps de prononcer un mot de bonne disposition. Pas le temps de parler de Dieu à mes amis, Je craignais qu'ils rient de moi. Pas de temps, pas de temps, trop à faire, c'était mon cri constant, Pas de temps à donner à des âmes dans le besoin.
Mais enfin arriva le temps, le temps de mourir.
Je suis arrivé devant le Seigneur, J'étais debout avec l'air abattu.
Dans ses mains, Dieu tenait un livre. C'était le livre de vie. Dieu examina son livre et dit 'Attends que Je cherche ton nom....Désolé... Je ne le trouve pas...
J'ai dit : Cherche encore... il ne doit pas être bien loin..!!!
Dieu m'a répondu : Oui, c'est vrai, tu sais, j'allais écrire ton nom, une fois sur la liste mais je n'ai jamais trouvé le temps.'

Moralité : Quelle que soit la manière dont nous sommes pressés ou occupés (à quoi ?), nous devons faire de notre vie une éternelle prière, toujours garder le contact avec Dieu.

SOURCE: internet, kom aurelien, Forum jec cameroun

Tout ou rien

Tout ou rien

Saint Marc 10,17-27

Jésus se mettait en route quand un homme accourut vers lui, se mit à genoux et lui demanda : « Bon maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? » Jésus lui dit : « Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu seul. Tu connais les commandements : Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d’adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. » L’homme répondit : « Maître, j’ai observé tous ces commandements depuis ma jeunesse. » Posant alors son regard sur lui, Jésus se mit à l’aimer. Il lui dit : « Une seule chose te manque : va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor au ciel ; puis viens et suis-moi. » Mais lui, à ces mots, devint sombre et s’en alla tout triste, car il avait de grands biens. Alors Jésus regarde tout autour de lui et dit à ses disciples : « Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! » Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles. Mais Jésus reprend : « Mes enfants, comme il est difficile d’entrer dans le royaume de Dieu. Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. » De plus en plus déconcertés, les disciples se demandaient entre eux : « Mais alors, qui peut être sauvé ? » Jésus les regarde et répond : « Pour les hommes, cela est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu. »

Prière d’introduction Seigneur Jésus, aide-moi à me libérer de tout, afin que je puisse te suivre chaque jour. Si je suis trop attaché à quoi que ce soit en ce monde, je voudrais savoir comment m’en séparer, pour me livrer uniquement à ta louange.

Demande Accorde-moi un cœur pur, Seigneur, un cœur qui cherche à te donner toujours la première place dans ma vie.

Points de réflexion

1. Ne soyez pas seulement bons, mais saints Un des plus grands défis que nous ayons dans la vie est de franchir le pas qui sépare la bonté de la sainteté. Il y a beaucoup de bonnes personnes en ce monde, mais il y en a peu qui soient saintes. Le monde a besoin du témoignage des saints. Ce sont eux qui projettent de la lumière sur ce monde, sombre et morose.

2. Abandonnez tout Pourquoi sommes-nous si viscéralement attachés aux réalités matérielles de ce monde ? Elles nous empêchent de faire le pas définitif qui nous conduirait à la sainteté. Le Christ nous dit aujourd’hui de tout abandonner. Détachez votre cœur des biens de ce monde et attachez-le à celui du Christ. Vous serez alors comblés de joie.

3. Suivez le Christ L’histoire du jeune homme riche est un des récits les plus tristes de tout l’Evangile. Ce jeune homme aurait pu être un grand apôtre comme saint Pierre ou un des autres, mais à cause de son esprit calculateur, il s’est fourvoyé dans les méandres de l’histoire. Personne ne doit refaire cette erreur. Nous devrions accepter cette invitation que le Christ fait à chacun de nous et le suivre sans hésitation. La voie est étroite, elle n’est pas facile. Il nous demande de se donner à lui, de le suivre de tout cœur, et nous serons remplis de joie et de paix.

Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, je sais que tu me regardes dans le fond des yeux en ce moment et que tu me demandes de te suivre. Accorde-moi la force, Seigneur, de chercher la véritable sainteté dans ma vie et que je ne me satisfasse pas d’être uniquement bon.

Résolution Je prierai pour la conversion des pécheurs, pour ma conversion, pour un renouveau spirituel dans ma vie

Message du Pape pour le Carême 2011 Le Pape a présenté le 22 février son message pour le Carême 2011, qui commencera le 9 mars prochain. « Ensevelis a

Chers Frères et Sœurs,

Le Carême, qui nous conduit à la célébration de la Pâques très Sainte, constitue pour l’Eglise un temps liturgique vraiment précieux et important. Aussi est-ce avec plaisir que je vous adresse ce message, afin que ce Carême puisse être vécu avec toute l’ardeur nécessaire. Dans l’attente de la rencontre définitive avec son Epoux lors de la Pâque éternelle, la Communauté ecclésiale intensifie son chemin de purification dans l’esprit, par une prière assidue et une charité active, afin de puiser avec plus d’abondance, dans le Mystère de la Rédemption, la vie nouvelle qui est dans le Christ Seigneur (cf. Préface I de Carême).

1. Cette vie nous a déjà été transmise le jour de notre Baptême lorsque, «devenus participants de la mort et de la résurrection du Christ», nous avons commencé «l'aventure joyeuse et exaltante du disciple» (Homélie en la Fête du Baptême du Seigneur, 10 janvier 2010). Dans ses épîtres, Saint Paul insiste à plusieurs reprises sur la communion toute particulière avec le Fils de Dieu, qui se réalise au moment de l’immersion dans les eaux baptismales. Le fait que le Baptême soit reçu le plus souvent en bas-âge, nous indique clairement qu’il est un don de Dieu: Nul ne mérite la vie éternelle par ses propres forces. La miséricorde de Dieu, qui efface le péché et nous donne de vivre notre existence avec «les mêmes sentiments qui sont dans le Christ Jésus» (Ph 2,5), est communiquée à l’homme gratuitement.

Dans sa lettre aux Philippiens, l’Apôtre des Gentils nous éclaire sur le sens de la transformation qui s’effectue par la participation à la mort et à la résurrection du Christ, en nous indiquant le but poursuivi: «le connaître lui, avec la puissance de sa résurrection et la communion à ses souffrances, lui devenir conforme dans sa mort, afin de parvenir si possible à ressusciter d’entre les morts» (Ph 3, 10-11). Le Baptême n’est donc pas un rite du passé, il est la rencontre avec le Christ qui donne forme à l’existence toute entière du baptisé, lui transmet la vie divine et l’appelle à une conversion sincère, mue et soutenue par la Grâce, lui permettant ainsi de parvenir à la stature adulte du Christ.

Un lien spécifique unit le Baptême au Carême en tant que période favorable pour expérimenter la grâce qui sauve. Les Pères du Concile Vatican II ont lancé un appel à tous les Pasteurs de l’Eglise pour que soient «employés plus abondamment les éléments baptismaux de la liturgie quadragésimale» (Const. Sacrosanctum Concilium, 109). En effet, dès ses origines, l’Eglise a uni la Veillée Pascale et la célébration du Baptême: dans ce sacrement s’accomplit le grand Mystère où l’homme meurt au péché, devient participant de la vie nouvelle dans le Christ ressuscité, et reçoit ce même Esprit de Dieu qui a ressuscité Jésus d’entre les morts (cf. Rm 8,11). Ce don gratuit doit être constamment ravivé en chacun de nous, et le Carême nous offre un parcours analogue à celui du catéchuménat qui, pour les chrétiens de l’Eglise primitive comme pour ceux d’aujourd’hui, est un lieu d’apprentissage indispensable de foi et de vie chrétienne: ils vivent vraiment leur Baptême comme un acte décisif pour toute leur existence.

2. Pour emprunter sérieusement le chemin vers Pâques et nous préparer à célébrer la Résurrection du Seigneur – qui est la fête la plus joyeuse et solennelle de l’année liturgique –, qu’est-ce qui pourrait être le plus adapté si ce n’est de nous laisser guider par la Parole de Dieu? C’est pourquoi l’Eglise, à travers les textes évangéliques proclamés lors des dimanches de Carême, nous conduit-elle à une rencontre particulièrement profonde avec le Seigneur, nous faisant parcourir à nouveau les étapes de l’initiation chrétienne: pour les catéchumènes en vue de recevoir le sacrement de la nouvelle naissance; pour ceux qui sont déjà baptisés, en vue d’opérer de nouveaux pas décisifs à la suite du Christ, dans un don plus plénier.

Le premier dimanche de l’itinéraire quadragésimal éclaire notre condition terrestre. Le combat victorieux de Jésus sur les tentations qui inaugure le temps de sa mission, est un appel à prendre conscience de notre fragilité pour accueillir la Grâce qui nous libère du péché et nous fortifie d’une façon nouvelle dans le Christ, chemin, vérité et vie (cf. Ordo Initiationis Christianae Adultorum, n. 25). C’est une invitation pressante à nous rappeler, à l’exemple du Christ et en union avec lui, que la foi chrétienne implique une lutte contre les «Puissances de ce monde de ténèbres» (Ep 6,12) où le démon est à l’œuvre et ne cesse, même de nos jours, de tenter tout homme qui veut s’approcher du Seigneur: le Christ sort vainqueur de cette lutte, également pour ouvrir notre cœur à l’espérance et nous conduire à la victoire sur les séductions du mal.

L’évangile de la Transfiguration du Seigneur nous fait contempler la gloire du Christ qui anticipe la résurrection et annonce la divinisation de l’homme. La communauté chrétienne découvre qu’à la suite des apôtres Pierre, Jacques et Jean, elle est conduite «dans un lieu à part, sur une haute montagne» (Mt 17,1) afin d’accueillir d’une façon nouvelle, dans le Christ, en tant que fils dans le Fils, le don de la Grâce de Dieu: «Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute ma faveur, écoutez-le» (v.5). Ces paroles nous invitent à quitter la rumeur du quotidien pour nous plonger dans la présence de Dieu: Il veut nous transmettre chaque jour une Parole qui nous pénètre au plus profond de l’esprit, là où elle discerne le bien et le mal (cf. He 4,12) et affermit notre volonté de suivre le Seigneur.

«Donne-moi à boire» (Jn 4,7). Cette demande de Jésus à la Samaritaine, qui nous est rapportée dans la liturgie du troisième dimanche, exprime la passion de Dieu pour tout homme et veut susciter en notre cœur le désir du don de «l’eau jaillissant en vie éternelle» (v.14): C’est le don de l’Esprit Saint qui fait des chrétiens de «vrais adorateurs», capables de prier le Père «en esprit et en vérité» (v.23). Seule cette eau peut assouvir notre soif de bien, de vérité et de beauté! Seule cette eau, qui nous est donnée par le Fils, peut irriguer les déserts de l’âme inquiète et insatisfaite «tant qu’elle ne repose en Dieu», selon la célèbre expression de saint Augustin.

Le dimanche de l’aveugle-né nous présente le Christ comme la lumière du monde. L’Evangile interpelle chacun de nous: «Crois-tu au Fils de l’homme?» «Oui, je crois Seigneur!» (Jn 9, 35-38), répond joyeusement l’aveugle-né qui parle au nom de tout croyant. Le miracle de cette guérison est le signe que le Christ, en rendant la vue, veut ouvrir également notre regard intérieur afin que notre foi soit de plus en plus profonde et que nous puissions reconnaître en lui notre unique Sauveur. Le Christ illumine toutes les ténèbres de la vie et donne à l’homme de vivre en «enfant de lumière».

Lorsque l’évangile du cinquième dimanche proclame la résurrection de Lazare, nous nous trouvons face au mystère ultime de notre existence: «Je suis la résurrection et la vie... le crois-tu? » (Jn 11, 25-26). A la suite de Marthe, le temps est venu pour la communauté chrétienne de placer, à nouveau et en conscience, toute son espérance en Jésus de Nazareth: «Oui Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui vient dans le monde» (v.27). La communion avec le Christ, en cette vie, nous prépare à franchir l’obstacle de la mort pour vivre éternellement en Lui. La foi en la résurrection des morts et l’espérance en la vie éternelle ouvrent notre intelligence au sens ultime de notre existence: Dieu a créé l’homme pour la résurrection et la vie; cette vérité confère une dimension authentique et définitive à l’histoire humaine, à l’existence personnelle, à la vie sociale, à la culture, à la politique, à l’économie. Privé de la lumière de la foi, l’univers entier périt, prisonnier d’un sépulcre sans avenir ni espérance.

Le parcours du Carême trouve son achèvement dans le Triduum Pascal, plus particulièrement dans la Grande Vigile de la Nuit Sainte: en renouvelant les promesses du Baptême, nous proclamons à nouveau que le Christ est le Seigneur de notre vie, de cette vie que Dieu nous a donnée lorsque nous sommes renés «de l’eau et de l’Esprit Saint», et nous réaffirmons notre ferme propos de correspondre à l’action de la Grâce pour être ses disciples.

3. Notre immersion dans la mort et la résurrection du Christ, par le sacrement du Baptême, nous pousse chaque jour à libérer notre cœur du poids des choses matérielles, du lien égoïste avec la «terre», qui nous appauvrit et nous empêche d’être disponibles et accueillants à Dieu et au prochain. Dans le Christ, Dieu s’est révélé Amour (cf. 1 Jn 4,7-10). La Croix du Christ, le «langage de la Croix» manifeste la puissance salvifique de Dieu (cf. 1 Cor 1,18) qui se donne pour relever l’homme et le conduire au salut: il s’agit de la forme la plus radicale de l’amour (cf. Enc. Deus caritas est, 12). Par la pratique traditionnelle du jeûne, de l’aumône et de la prière, signes de notre volonté de conversion, le Carême nous apprend à vivre de façon toujours plus radicale l’amour du Christ. Le jeûne, qui peut avoir des motivations diverses, a pour le chrétien une signification profondément religieuse: en appauvrissant notre table, nous apprenons à vaincre notre égoïsme pour vivre la logique du don et de l’amour; en acceptant la privation de quelque chose – qui ne soit pas seulement du superflu –, nous apprenons à détourner notre regard de notre «moi» pour découvrir Quelqu’un à côté de nous et reconnaître Dieu sur le visage de tant de nos frères. Pour le chrétien, la pratique du jeûne n’a rien d’intimiste, mais ouvre tellement à Dieu et à la détresse des hommes; elle fait en sorte que l’amour pour Dieu devienne aussi amour pour le prochain (cf. Mc 12,31).

Sur notre chemin, nous nous heurtons également à la tentation de la possession, de l’amour de l’argent, qui s’oppose à la primauté de Dieu dans notre vie. L’avidité de la possession engendre la violence, la prévarication et la mort; c’est pour cela que l’Eglise, spécialement en temps de Carême, appelle à la pratique de l’aumône, c’est à dire au partage. L’idolâtrie des biens, au contraire, non seulement nous sépare des autres mais vide la personne humaine en la laissant malheureuse, en lui mentant et en la trompant sans réaliser ce qu’elle lui promet, puisqu’elle substitue les biens matériels à Dieu, l’unique source de vie. Comment pourrions-nous donc comprendre la bonté paternelle de Dieu si notre cœur est plein de lui-même et de nos projets qui donnent l’illusion de pouvoir assurer notre avenir? La tentation consiste à penser comme le riche de la parabole: «Mon âme, tu as quantité de biens en réserve pour de nombreuses années...». Nous savons ce que répond le Seigneur: «Insensé, cette nuit même, on va te redemander ton âme...» (Lc 19,19-20). La pratique de l’aumône nous ramène à la primauté de Dieu et à l’attention envers l’autre, elle nous fait découvrir à nouveau la bonté du Père et recevoir sa miséricorde.

Pendant toute la période du Carême, l’Eglise nous offre avec grande abondance la Parole de Dieu. En la méditant et en l’intériorisant pour l’incarner au quotidien, nous découvrons une forme de prière qui est précieuse et irremplaçable. En effet l’écoute attentive de Dieu qui parle sans cesse à notre cœur, nourrit le chemin de foi que nous avons commencé le jour de notre Baptême. La prière nous permet également d’entrer dans une nouvelle perception du temps: Sans la perspective de l’éternité et de la transcendance, en effet, le temps n’est qu’une cadence qui rythme nos pas vers un horizon sans avenir. En priant, au contraire, nous prenons du temps pour Dieu, pour découvrir que ses «paroles ne passeront pas» (Mc 13,31), pour entrer en cette communion intime avec Lui «que personne ne pourra nous enlever» (cf. Jn 16,22), qui nous ouvre à l’espérance qui ne déçoit pas, à la vie éternelle.

En résumé, le parcours du Carême, où nous sommes invités à contempler le mystère de la Croix, consiste à nous rendre «conformes au Christ dans sa mort» (Ph 3,10), pour opérer une profonde conversion de notre vie: nous laisser transformer par l’action de l’Esprit Saint, comme saint Paul sur le chemin de Damas; mener fermement notre existence selon la volonté de Dieu; nous libérer de notre égoïsme en dépassant l’instinct de domination des autres et en nous ouvrant à la charité du Christ. La période du Carême est un temps favorable pour reconnaître notre fragilité, pour accueillir, à travers une sincère révision de vie, la Grâce rénovatrice du Sacrement de Pénitence et marcher résolument vers le Christ.

Chers Frères et Sœurs, par la rencontre personnelle avec notre Rédempteur et par la pratique du jeûne, de l’aumône et de la prière, le chemin de conversion vers Pâques nous conduit à découvrir d’une façon nouvelle notre Baptême. Accueillons à nouveau, en ce temps de Carême, la Grâce que Dieu nous a donnée au moment de notre Baptême, afin qu’elle illumine et guide toutes nos actions. Ce que ce Sacrement signifie et réalise, nous sommes appelés à le vivre jour après jour, en suivant le Christ avec toujours plus de générosité et d’authenticité. En ce cheminement, nous nous confions à la Vierge Marie qui a enfanté le Verbe de Dieu dans sa foi et dans sa chair, pour nous plonger comme Elle dans la mort et la résurrection de son Fils Jésus et avoir la vie éternelle.

Du Vatican, le 4 novembre 2010

jeudi 27 mars 2008

2008 Retour chez Patrick




Patrick, Lydie, Bernadette, Yvette, ?, Prosper.

samedi 10 février 2007

Ma famille Africaine !

Carine.
Romy.
Patrick.
Patrick et Romy.
Rosine.
Les soeurs jumelles:
Bernadette née le 3 juillet 1955
Lydie née le 2 juillet 1955
Bernadette et Prosper.

Nina et Poupina.
Rosine et Poupina.
Pat.
Romy.
Bernadette et Lydie.


Les Gnangnans !

Les Gnangnans !
Jeunes initiés (l'initiation reste secrète ! donc nous restons sur notre faim), dansent sur la place de la cheferie de Bafoussam.